EPC et EPI : protéger l’exploitation et les travailleurs
Les équipements de protection individuels (EPI) et collectifs (EPC) sont incontournables en agriculture afin de protéger les personnes qui travaillent sur l’exploitation. Ils font partie des actions préventives imposées par le Code du Travail. Certaines entreprises spécialisées en gestion des risques agricoles, comme Selenca, mettent à disposition des agriculteurs ce genre d’outils.
Les travailleurs agricoles sont constamment exposés à des dangers dans les exploitations : produits phytosanitaires, engins lourds (notamment les tracteurs), animaux sauvages ou domestiques. Ces risques se traduisent par des accidents, des blessures, des maladies professionnelles, des infections etc. Aussi, en ces temps de coronavirus, s’ajoute le risque de contamination entre collaborateurs. C’est pourquoi, conformément au Code du Travail, l’employeur a le droit de protéger l’ensemble de ses ouvriers en leur fournissant des équipements de protection adaptés à leur travail.
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Les équipements de protection individuelle
Il s’agit en premier lieu des équipements de protection individuels (EPI). En fonction du niveau de dangerosité du risque professionnel, l’exploitant fournira des EPI de niveau 1 (un risque estimé faible), 2 (qui couvre les risques intermédiaires) ou 3 (assure la sécurité contre les risques jugés irréversibles ou mortels). Selon les zones corporelles qu’ils protègent, les EPI sont aussi classés par famille. Ils protègent notamment les voies respiratoires, la tête, la vue, le corps, les pieds, l’ouïe, les mains ou encore le visage. Parmi les EPI citons les blouses, les gants, les lunettes de protections, les casques, les visières, les bottes etc.
Les exploitants agricoles veilleront à fournir gratuitement aux collaborateurs les EPI en état de conformité, ainsi qu’assurer leur entretien et leur renouvellement. Aussi, il convient de mettre à la disposition des ouvriers les conseils d’utilisation et de prendre le temps de leur expliquer les risques. En outre, les employeurs veilleront à ce que les EPI ne s’échangent pas entre les collaborateurs. Une vigilance nécessaire en cette période de crise sanitaire de coronavirus.
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Les équipements de protection collectifs (EPC)
Outre les EPI, les exploitants agricoles doivent prévoir des équipements de protection collective (EPC), eux aussi incontournables. Les EPC protègent toutes les personnes se trouvant à proximité d’un danger ou d’un risque. Ce qui les différencie des équipements de protection individuelle (EPI), destinés à protéger individuellement le travailleur qui le porte contre des dommages.
Dans le domaine des risques du travail, les EPC correspondent à la prévention des risques. Il s’agit notamment de rappel des règles d’utilisation, des informations sur la dangerosité d’un produit, ou encore de la prise en compte de l’environnement dans lequel se situe l’exploitation. Ces préventions se font au moyen de signalétiques spécifiques et adaptées (comme des panneaux) ou d’équipements (capots insonorisant sur les engins, des barrières ou des grilles de protection, des systèmes d’arrosage automatique…).
Si l’utilisation des EPI et EPC s’impose dans une exploitation agricole, le plus important est que les travailleurs reçoivent les instructions et formations nécessaires pour un usage correct de ces outils et dispositifs. Ce n’est qu’à cette condition que la sécurité dans l’environnement de travail pourra s’améliorer et qu’il sera possible de réduire le nombre d’accidents et de situations dangereuses.