Gros plan sur les astuces pour se prémunir d’un arrêt cardiaque – Le Portail de la Santé
Il est une légende urbaine qui tend à nous faire penser que les accidents cardiovasculaires touchent principalement les hommes, les personnes âgées. C’est faux ! Nous sommes toutes et tous susceptibles de connaître un jour ou l’autre un dysfonctionnement de notre cœur. D’ailleurs, environ 50 000 personnes meurent chaque année en France d’un arrêt cardiaque. Une grande partie des victimes pourraient être sauvées en réduisant les facteurs de risques, mais aussi et surtout, en utilisant un défibrillateur. Et pour cela, rien de tel que de s’en remettre à un spécialiste du défibrillateur. Pour cela, la société Défibril s’adresse aux collectivités, entreprises, collèges, lycées, clubs sportifs, associations notamment pour sauver des vies. Au-delà du type de défibrillateur, en tant qu’acteur responsable, ce spécialiste est un soutien aussi bien pour le choix du défibrillateur que pour la formation, la maintenance de ces appareils.
Plan de l'article
Les facteurs de risque de l’arrêt cardiaque
Le cœur, cette pompe qui assure la circulation du sang dans tout l’organisme se contracte au rythme de 80 contractions par minute pour un cœur “normal” et s’adapte au système nerveux fonction des besoins de l’organisme. Mais voilà ce fonctionnement normal peut être perturbé. Les malformations congénitales, les antécédents familiaux, les maladies cardiaques, le tabac, le cholestérol, le surpoids, la pression artérielle, les nombreuses sources de stress familial mais aussi à l’échelle personnelle, professionnelle et sociétale : autant d’exemples de facteurs qui augmentent le risque de chaque individu à être la victime d’un arrêt cardiaque. Et, rares sont les personnes qui ne sont pas concernées par l’un de ces facteurs. C’est pourquoi toute personne est en droit d’utiliser un défibrillateur (depuis le décret du 4 mai 2007) pour sauver une vie.
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Les signes de reconnaissance de l’arrêt cardiaque
Pour se prémunir d’un éventuel arrêt cardiaque, il est évident qu’il est essentiel d’adopter les bases d’une bonne hygiène de vie. En outre, il est important de pouvoir identifier les symptômes pour être plus alerte et intervenir rapidement à l’aide d’un défibrillateur. Une violente douleur thoracique constitue le principal symptôme. Pourtant, ce dernier n’est pas toujours présent. La victime peut présenter un essoufflement, des nausées, des vomissements, des sueurs, une fatigue, une faiblesse physique, une douleur dans le haut de la mâchoire ou le cou ou encore un sentiment d’angoisse, sans que tous ces symptômes soient réunis.
Les gestes qui sauvent lors de l’arrêt cardiaque
Si toute ou partie des symptômes sont identifiés, il faut agir le plus rapidement possible. Et pour cause, chaque minute qui passe c’est 10% de chance de survie en moins pour la victime. En tant que témoin, il faut appeler le 112, faire un massage cardiaque, utiliser un défibrillateur et attendre les secours. Après avoir mis en marche le défibrillateur et pris connaissance des instructions figurant sur l’appareil, il faut dénuder la victime, placer les électrodes sur la peau conformément aux instructions puis suivre scrupuleusement les instructions délivrées par l’appareil. Le défibrillateur ne sera jamais éteint ni les électrodes débranchées, les secours s’en chargeront en temps utile à leur arrivée.
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