Santé : comment améliorer la qualité de l’air dans la chambre de bébé ?

Pour que bébé puisse s’épanouir et se développer dans les meilleures conditions, il doit évoluer dans un environnement à la fois sain, agréable et stimulant. Retrouvez dans cet article les bonnes habitudes à avoir pour améliorer la qualité de l’air dans la chambre de votre enfant.

N’utilisez que des peintures sans COV et sans odeur

Assurez-vous que la peinture choisie pour tapisser les murs de la chambre de bébé soit exempte de composés organiques volatils (COV) et d’odeurs fortes. Ce type de peinture peut en effet dégager des gaz pendant des mois, voire des années, exposant le nouveau-né à des produits chimiques problématiques qui peuvent entraîner une détresse respiratoire ou d’autres problèmes médicaux graves.

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Évitez les moquettes à poils épais

La moquette recèle de nombreux allergènes environnementaux, qui augmentent souvent les polluants atmosphériques dans les espaces confinés. Ces allergènes environnementaux, tels que les moisissures et les acariens, sont souvent présents dans les moquettes à poils épais (fibres) et peuvent compromettre l’air que votre bébé respire.

La meilleure solution pour la qualité de l’air est d’éviter complètement les moquettes. Les parents qui insistent pour avoir de la moquette dans la chambre de leur bébé devraient opter, à minima, pour une moquette à poils bas, plus faciles à nettoyer et à entretenir. Les parents devraient également prévoir un nettoyage professionnel régulier de la moquette et toujours demander au fournisseur de la moquette la méthode d’extraction la plus efficace pour éliminer les allergènes.

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Optez pour des meubles naturels et sans produits chimiques

Les nouveaux meubles peuvent dégager des gaz cancérigènes tels que le formaldéhyde. Les meubles pour bébés, en particulier les lits d’enfant, peuvent donc poser problème. Pour éviter cela, évitez les matériaux trop retravaillés comme le bois pressé ou encore les laques épaisses.

Remplacez le climatiseur de fenêtre ou changez régulièrement les filtres à air centraux

Si votre climatiseur de fenêtre a plus de 3 ans, prenez une lampe de poche et regardez dans la ventilation et le boîtier. Vous allez sans doute y retrouver des moisissures un peu partout. Les vieux climatiseurs peuvent libérer des spores de moisissure nocives, qui à leur tour contaminent les chambres. Si vous disposez d’un système de climatisation ou de chauffage central, vous devez également changer les filtres à air et prévoir un nettoyage de qualité de l’appareil. Envisagez de remplacer les anciens climatiseurs de fenêtre dans la mesure du possible.

Contrôlez l’humidité de la chambre de bébé

Un taux d’humidité global trop élevé, souvent causé par les humidificateurs, entraîne la prolifération de bactéries, de levures et de moisissures indésirables. Installez un hygromètre (trouvable dans n’importe quelle quincaillerie) sur le mur de votre chambre d’enfant pour mesurer l’humidité. Elle doit s’inscrire dans la plage physiologique, entre 45 et 60 %. N’oubliez pas de nettoyer et de désinfecter complètement l’humidificateur au moins tous les deux jours.

Une hygrométrie trop élevée peut causer une congestion nasale chez l’enfant, ce qui complique sa respiration, sachant que les enfants respirent quasi-exclusivement par le nez pendant les 12 premiers mois de leur vie. Vous pouvez soulager votre enfant en le débarrassant de son mucus avec une poire nasale ou un mouche bébé électrique.

Utilisez un aspirateur à filtre HEPA

Pour qu’un aspirateur ait la qualification HEPA (High Efficiency Particulate Air), il doit filtrer et capturer 99,7 % des matières physiques en dessous du niveau de 0,3 micron. Les aspirateurs HEPA éliminent donc les allergènes microscopiques et nocifs qui provoquent souvent des maladies respiratoires. Veillez à changer le sac une fois qu’il est rempli à plus de la moitié. Utilisez la bonne fixation au sol pour un nettoyage optimal.

Évitez toute rénovation immédiatement avant ou après la naissance de votre bébé

Pendant les rénovations, des débris ultrafins tels que la fibre de verre, les spores de moisissure et même la poussière d’amiante sont libérés dans l’air, où ils peuvent rester pendant plusieurs semaines. Ces particules ultrafines sont beaucoup plus dangereuses que les particules de plus grand diamètre, car les poumons ont du mal à filtrer les débris microscopiques en suspension dans l’air. Comme les poumons des nourrissons et des enfants sont encore en développement, ils sont les plus sujets à de graves infections et irritations bronchiques.